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QUAND PARTIR ?

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Quitter un pervers narcissique, quand ? Évidemment, le plus tôt sera le mieux ! Certes, en la matière ce n’est pas si facile de sortir de cet assujettissement. Mais la bonne réponse, c’est : quand vous êtes prête !

Vous vous posez des questions sur votre situation ?

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Pourquoi partir ?

Laissons le psychanalyste Racamier y répondre :

“Il n’y a rien à attendre de la fréquentation d’un pervers narcissique, on peut seulement espérer s’en sortir indemne.”

Rappelez-vous : il ne changera pas et… encore moins pour vous.

Le fond du gouffre n’est pas une fatalité

Malheureusement, c’est souvent une fois au fond du gouffre que l’on démasque le personnage du pervers narcissique. Mais, il ne sera jamais trop tard pour vous extirper de ses griffes.

Ne vous sentez pas condamnée, vous avez EN VOUS les clefs de vos chaînes. Vous avez le pouvoir de quitter un pervers narcissique.

Les signaux d’alarme à reconnaître

Ce site internet a, entre autres objectifs, celui de vous aider à repérer les signaux d’alarme dans le cas où vous auriez affaire à un pervers narcissique. Nous vous recommandons d’être attentive et suffisamment lucide pour déceler les moindres critères de son profil.

Le piège du “prince charmant”

“C’est l’homme de ma vie !” : si vous vous êtes, ne serait-ce qu’une seule fois, dit cette phrase dans votre tête, méfiez-vous.

Vous croyez avoir rencontré le prince charmant. Premièrement, souvenez-vous qu’il n’existe que dans les contes ! Secondement, c’est à ce moment-là que vous devez vous poser des questions, et les bonnes.

Les éléments qui ne “collent pas”

Cet homme est-il si parfait que vous le pensez ? Je vous invite à nuancer votre point de vue en cherchant ce qui ne va pas chez lui. Bien sûr, il est difficile, lorsque l’on est amoureuse, de prendre en considération les défauts de l’autre — on les minore plutôt.

Le propre de l’état amoureux est justement d’être attiré par l’autre idéalisé, et non l’autre réel, tel qu’il est. Mais, toutes mes patientes, je dis bien toutes, avaient déjà rencontré des signes discordants, tout n’était pas si parfait…

Pour le dire autrement, même si cela ne vous plaît pas, prenez en compte ces éléments qui ne “collent pas” dans le tableau. Souvent, la vérité de l’autre s’y exprime.

Les moments où il faut agir

Quand la relation change

Vous viviez jusqu’alors une belle histoire d’amour, celle dont vous aviez toujours rêvé. Dernièrement, celle-ci prend une mauvaise tournure :

• Vous le trouvez un peu changé

• Vous ne vous sentez plus aussi heureuse et épanouie qu’au début

• Vous avez perdu votre énergie

• Il est devenu injustement désagréable voire méchant

• Vous n’êtes plus sa “petite princesse” mais plutôt la petite Cendrillon oubliée

Avant de trouver cela normal et de vous en sentir coupable, tant il vous aura manipulée, dites-vous que vous êtes peut-être en couple avec un pervers narcissique.

Quand il vous isole

Si vous avez l’impression qu’il vous éloigne peu à peu de votre environnement social, c’est peut-être là le moment de fuir.

Après qu’il a coupé sa victime de ses proches, il sera beaucoup plus difficile de s’en défaire. Alors, si vous avez l’impression qu’il vous éloigne peu à peu de votre environnement social, c’est un signal d’alarme majeur.

Quand la violence s’installe

Si votre compagnon est devenu insultant voire violent, ne vous posez plus de question et sauvez-vous de cet enfer que vous vivez depuis trop longtemps.

Le piège qui vous retient

Ce n’est pas si simple de partir. Là où il est très habile, c’est dans sa manière de vous retenir. En alternant entre “coups” et “caresses”, il réussit toujours à vous convaincre de rester auprès de lui.

Le cycle infernal

C’est au moment où vous auriez envie de le quitter, car la situation vous est insupportable, qu’il redevient doux comme un agneau et montre patte blanche. Finalement, vous restez.

Ce phénomène porte un nom : le chaud et le froid. C’est une technique de manipulation qui crée une véritable addiction émotionnelle.

Les fausses promesses

Ne croyez pas ses excuses : si, il recommencera !

Les promesses de changement ne sont que des tactiques pour vous garder sous son emprise. Le pervers narcissique ne change pas — il s’adapte juste assez longtemps pour vous faire rester.

Les signaux qui doivent déclencher le départ

Certains signaux indiquent qu’il est urgent de partir, même si vous ne vous sentez pas encore “prête”.

Signaux d’urgence absolue

Violence physique : la première gifle n’est jamais la dernière

Menaces envers vous ou vos proches

Dégradation grave de votre santé mentale ou physique

Idées noires ou pensées suicidaires

Danger pour vos enfants

Signaux d’alerte élevée

• Vous ne vous reconnaissez plus

• Vous avez perdu toute estime de vous

• Vous êtes complètement isolée

• Vous êtes en dépendance financière totale

• Vous avez peur de lui

Signaux qui s’accumulent

Critiques constantes

Contrôle de vos faits et gestes

Jalousie maladive

Humiliations répétées

Manipulation de votre perception de la réalité

Pourquoi c’est si difficile de partir

Si c’était simple, vous seriez déjà partie. Comprendre pourquoi c’est difficile peut vous aider à surmonter ces obstacles.

L’emprise psychologique

Le pervers narcissique a méthodiquement détruit votre confiance en vous, votre perception de la réalité, vos repères. Vous ne savez plus ce qui est normal et ce qui ne l’est pas.

La dépendance affective

Le cycle du chaud et du froid crée une véritable addiction. Les moments de “chaud” libèrent des hormones du plaisir qui vous font espérer le retour du “bon” partenaire.

La peur

Peur de sa réaction, peur de l’inconnu, peur de ne pas y arriver seule, peur qu’il ait raison et que vous ne valiez rien… Ces peurs sont le résultat de sa manipulation.

Les obstacles pratiques

Dépendance financière

Enfants en commun

Logement partagé

Isolement de l’entourage

Honte d’avouer la situation

Comment se préparer au départ

Partir ne s’improvise pas. Une préparation, même minimale, augmente vos chances de réussite.

Préparer le terrain

Renouer avec des proches de confiance

Mettre de l’argent de côté si possible

Rassembler les documents importants

Consulter un thérapeute spécialisé

Se renseigner sur vos droits

Le jour du départ

• Choisir un moment où il est absent

• Avoir un lieu sûr où aller

Ne pas prévenir à l’avance

• Être accompagnée si possible

Après le départ

• Mettre en place le no contact

Ne pas céder aux tentatives de récupération

• Se faire accompagner par un professionnel

• Être patiente avec soi-même

Ne restez pas seule

Si vous êtes bel et bien au bras d’un pervers narcissique et que cela vous a coûté un certain temps avant de vous en rendre compte, sollicitez l’aide de votre entourage avant qu’il ne le raye de votre vie.

On n’est jamais trop entourée pour enclencher la difficile démarche de quitter un pervers narcissique.

Les ressources disponibles

Proches de confiance : famille, amis

Thérapeute spécialisé : pour comprendre et se reconstruire

Associations d’aide aux victimes

Avocat : si une procédure juridique est nécessaire

Médecin : pour documenter les violences

Sitôt que vous soupçonnez…

Sitôt que vous soupçonnez votre compagnon d’agir en pervers narcissique, n’attendez pas et sortez de la relation. Si, malgré les informations que vous avez pu récolter, des doutes persistent, prenez l’initiative de consulter un thérapeute spécialisé pour les dissiper et agir vite le cas échéant.

Conclusion : n’attendez pas un drame pour agir

Quand partir ? Dès que possible. Mais aussi : quand vous êtes prête. Ces deux réponses ne sont pas contradictoires. La préparation peut être rapide ou prendre du temps — l’essentiel est de ne pas renoncer.

N’attendez pas un drame pour agir. N’attendez pas qu’il change — il ne changera pas. N’attendez pas d’être “sûre” — vous ne le serez jamais à 100%.

Vous avez en vous les clefs de vos chaînes. Décidez de partir.

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Vous hésitez encore à partir ?

Un accompagnement thérapeutique spécialisé peut vous aider à y voir clair et à préparer votre départ en sécurité.

Consultation personnalisée : Prenez rendez-vous pour un accompagnement adapté à votre situation.

FAQ : Quand partir d’une relation avec un PN

Y a-t-il un “bon moment” pour quitter un PN ?

Le bon moment, c’est maintenant. Plus vous attendez, plus l’emprise se renforce, plus les séquelles s’accumulent. Ne comptez pas sur un “moment parfait” (finances, enfants, etc). Organisez-vous certes (plan de sortie, documents, argent), mais ne repoussez pas indéfiniment. Chaque jour passé dans la toxicité vous détruit davantage. Si vous vous posez la question “quand partir”, la réponse est : le plus tôt possible. L’espoir qu’il change vous maintiendra prisonnière des années.

Comment savoir si c’est le moment de partir ?

Vous êtes prêt(e) quand : 1) Vous avez accepté qu’il ne changera pas, 2) Vous avez un plan de sortie concret, 3) Vous avez du soutien (famille/amis/thérapeute), 4) Vous pouvez assurer votre sécurité matérielle (même précaire), 5) Vous préférez l’inconnu à cette souffrance certaine. Parfois on n’est jamais “totalement” prêt, il faut un saut dans le vide. Mais préparez ce saut : papiers, argent, lieu sûr. Si danger immédiat, partez sans préparation et organisez après.

Et si je regrette après mon départ ?

C’est normal les premières semaines/mois (sevrage émotionnel, souvenirs des “bons moments”). Ce n’est pas du regret, c’est le manque. Comme une drogue. Tenez bon, ces phases passent. Relisez vos notes sur ses comportements toxiques, parlez à votre thérapeute, appuyez-vous sur vos proches. Dans 99% des cas, après 6 mois, les ex-victimes disent “je regrette de ne pas être partie plus tôt”. Le vrai regret serait de rester et de gâcher votre vie pour quelqu’un qui vous détruit.

Pour aller plus loin :

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