Déborah

Je m’appelle Deborah j’ai 34 ans, je suis maman solo de 5 enfants.

Je suis thérapeute et sexologue. J’ai eu 4 enfants d’un premier papa avec qui je suis restée 15 ans. Nous nous sommes mariés très jeune et nous avons préféré divorcer car nous n’avions plus sentiments et plus rien en commun.

J’ai rencontré le père de mon petit Julian sur un site de rencontre en 2016. Dès les premières conversations il m’a “envoutée” il était charmant, beaucoup de compliments, il disait avoir eu un coup de foudre sans m’avoir vu ce fut très fort pendant 1 semaine.

Nous passions des heures au téléphone.

ON s’est trouvé plein de points communs. On se rencontre et là : gros coup de foudre et c’est comme si j’étais sur un nuage toujours beaucoup de compliments, j’avais l’impression d ‘être importante, belle, intelligente et d’avoir trouvé le GRAND Amour.

Tout va très vite, au bout de 15 jours il met une application sur mon téléphone pour dire qu’il s’inquiète pour moi. je m’aperçois aussi qu’il est dépressif mais pas soigné, il est très souvent dans son coin et me dit comme excuse que c’est à cause de la mère de son fils qui lui rend la vie impossible.

Je gobe toutes ses paroles.

les semaines passent il devient de plus en plus intrusif dans ma vie, me coupe de mes amis ma famille, je n’ai plus le droit d’aller à la salle de sport, il tisse tout doucement sa toile en me faisant passer ça pour un amour énorme.

Et moi je continue à y croire, puis vient le moment ou il veut que nous vivions ensembles et que nous fassions un bébé 2 mois après le début de notre relation, donc ayant 32 ans on décide de débuter les essais bébé et on cherche une maison.

Sa dépression s’accentue et son alcoolisme aussi.

Il me dit que quand je serai enceinte et que nous aurons notre maison ensemble tout ira mieux.

Le mois d’après nous apprenons ma grossesse est là, la descente aux enfers, viennent les insultes, le chantage affectif, le chantage au suicide les séquestrations, 10 au total. Il me prenait mes clés de maison, de voiture, mes chaussures m ‘enfermait à clé dans la maison coupait les fixes me prenait mon portable. Cela pouvait durer des heures et il devenait complètement fou, cassait des choses dans la maison, me violentait, m’attrapait par les cheveux, les bras, me jetait parterre.

J’ai passé 8 mois de grossesse comme ça, nous avons déménage à 3 mois de grossesse. J’avais une grossesse très difficile, il ne voulait pas que je me repose et disait à tout le monde que je n’étais pas raisonnable et que je faisais n importe quoi. il me faisait du chantage au suicide quand je voulais partir et me sauver. Il me disait qu il allait se jeter sous un train, se pendre dans la foret, se tuer en voiture et à chaque fois il partait en pleine nuit pendant des heures pour que je le supplie de revenir et il n’était pas joignable. J’ai failli accoucher à 7 mois de grossesse, je contractais et saignais j’étais par terre. Il était ivre et m’insultait. j’ai du aller aux urgences seule.

Quand Julian est né l’enfer à continué.

Il était jaloux de lui, me reprochait tout et rien et se servait de Julian pour me faire peur.
Je ne me suis jamais enfuie car il menaçait de se suicider ou de me tuer. J’avais trop peur.

Nous nous sommes mariés,

pour moi à contre cœur et je savais que je faisais la pire erreur de ma vie le 1er juillet 2017. Le soir du mariage il était ivre et n’est pas rentré j’ai appris qu’il m’avait trompé et la descente aux enfers continua.

Je surpris des photos des sms et des conversations dans son tél. avec une collègue. Il a commencé à ne plus vouloir de rapports sexuels, ne rentrait plus dormir.

Quand il voulait avoir des rapports c’était en me violant

Il me violentait sinon ça ne lui plaisait pas. Un jour en septembre il m’envoie un sms et me dit après 2 mois de mariage je ne t’aime plus et je te quitte. J’étais effondrée mais je ne savais pas à ce moment la que c’était la porte vers la liberté. Quand il a vu que je prenais tout au sérieux et que j’allais m enfuir il m’a menacé de mort, j’ai fuit et j’ai déposé plainte pour violences conjugales et viol j’ai déménage en 1 semaine avec mon bébé je me suis enfuie j’ai eu le déclic enfin. Je me suis dis Julian n’a que 7 mois si je fuie maintenant il pourra être épargné et pourra ne plus se souvenir de toutes ses horreurs.

Il a continue ses manipulations son chantage affectif et au suicide pour me récupérer et pour que j’enlève tout.

J’ai demandé une ordonnance de protection

Il ne  s’est pas présenté et je l’ai obtenue.

J’ai demande le divorce. Tout a été horrible car on m’a apporté les preuves de tout ce que je soupçonnais depuis des mois. Je me suis rendue compte que j ai épousé et fait un enfant avec un monstre.

Au jour d’aujourd’hui je vis encore l’horreur les menaces et le harcèlement. Je viens d’avoir à nouveau une ordonnance de protection car on m’a fracassé la porte de chez moi et on est rentré dans toutes les pièces. Il a perdu tous ses droits pour Julian et n’a de nouveau plus le droit d’être en contact avec nous ni de nous approcher. Il dépose des plaintes régulièrement avec tout et rien. Il ne respecte pas le jugement, ne paye pas les crédits pas la pension alimentaire. Je sais que le cauchemar est loin d être fini mais grâce à cette protection j’ai 6 mois de répit.

Retrouvez cet article dans notre Podcast ICI

Restez informé(e) de nos publications en vous inscrivant à notre Newsletter

Articles recommandés

FLORE

FLORE

Flore a subi les affres de son père, pervers narcissique. Diagnostiquée surdouée, elle a tenté de naviguer dans l’enfance et l’adolescence avec les ressources qu’elle trouvait, avec ce sentiment d’exclusion perpétuel. Elle se reconstruit aujourd’hui.

lire plus
ALIENOR

ALIENOR

Alienor compte parmi ces victimes, que le pervers narcissique a délaissé. A bout de force, à bout de souffle, elle n’avait vraisemblablement plus rien qui ne pouvait l’intéresser. Du coma psychique à la reconstruction difficile.

lire plus