POURQUOI J'ATTIRE LES PERVERS NARCISSIQUES ? 9 POINTS POUR COMPRENDRE
« Pourquoi est-ce que je tombe toujours sur des pervers narcissiques ? », « Est-ce que je les attire ? », « Y a-t-il quelque chose en moi qui les fait venir ? » Ces questions, je les entends quotidiennement dans mon cabinet depuis plus de 35 ans. Et si vous vous les posez, sachez d'abord une chose essentielle : non, vous n'êtes pas responsable de leur comportement. Jamais.
Cependant, comprendre pourquoi certaines personnes se retrouvent à répétition dans des relations toxiques avec des manipulateurs pervers peut vous aider à briser ce cycle destructeur. Il ne s'agit pas de vous culpabiliser, mais de vous éclairer sur des mécanismes psychologiques profonds dont vous n'aviez peut-être pas conscience.
Dans cet article, nous allons explorer ensemble les 9 points fondamentaux qui expliquent cette « attirance » apparente. Car oui, il y a des raisons. Et surtout, il existe des solutions pour que cela n'arrive plus.
1. LA FAILLE NARCISSIQUE : VOTRE BLESSURE D'ENFANCE
Ce qu'est la faille narcissique
Nous portons tous en nous ce que la psychanalyse appelle une « faille narcissique ». Il s'agit d'une blessure psychique originelle, souvent liée à l'enfance, qui affecte la construction de notre estime de soi. Cette faille peut provenir :
- D'un manque de reconnaissance parentale
- D'une enfance où vous deviez « mériter » l'amour
- De parents émotionnellement absents ou froids
- D'exigences irréalistes placées sur vous
- De comparaisons constantes avec fratrie ou autres enfants
- D'un parent lui-même narcissique
Pourquoi le pervers narcissique la détecte
Le manipulateur pervers possède une capacité troublante : il repère instinctivement cette faille. Comme un prédateur détecte la blessure chez sa proie, il perçoit chez vous ce manque, ce besoin de validation. Et c'est précisément ce dont il va se servir pour créer l'emprise.
Au début de la relation, il comble provisoirement cette faille. Il vous donne enfin cette reconnaissance que vous avez toujours cherchée. Vous vous sentez « vue », « comprise », « valorisée ». C'est grisant. Mais c'est un piège.
Témoignage de Sophie, 38 ans :
« Mes parents ne m'ont jamais dit qu'ils étaient fiers de moi. J'ai toujours eu l'impression de ne pas être assez bien. Quand Julien m'a rencontrée, il m'a dit que j'étais extraordinaire, intelligente, belle. Pour la première fois, je me sentais enfin reconnue. Je réalise maintenant qu'il avait identifié ce manque en quelques jours. »
2. L'EMPATHIE EXCESSIVE : VOTRE PLUS GRANDE QUALITÉ DEVIENT VOTRE VULNÉRABILITÉ
Vous êtes naturellement empathique
Si vous êtes arrivé(e) ici, il y a de fortes chances que vous soyez une personne dotée d'une grande empathie. Vous ressentez les émotions des autres, vous avez besoin de comprendre, d'aider, de réparer. Cette qualité magnifique fait de vous un être humain précieux.
Malheureusement, c'est aussi cette empathie qui vous rend vulnérable face au pervers narcissique.
Comment votre empathie vous piège
Le manipulateur pervers utilise votre empathie contre vous :
- Il se victimise pour susciter votre compassion
- Il vous raconte son enfance difficile (vraie ou inventée)
- Il pleure sur ses ex qui « l'ont fait souffrir »
- Il présente chaque échec comme une injustice subie
- Il vous fait croire que vous êtes la seule à pouvoir le sauver
Votre empathie vous pousse alors à justifier ses comportements : « Il a souffert, c'est pour ça qu'il est comme ça », « Je dois l'aider », « Il a juste besoin d'être aimé ». Vous entrez dans le rôle du sauveur. Et c'est là que commence l'engrenage.
La différence entre empathie saine et empathie pathologique
L'empathie saine respecte vos propres limites. L'empathie devient pathologique quand vous vous oubliez complètement pour l'autre, quand vous acceptez l'inacceptable au nom de la « compréhension ». C'est cette empathie excessive qui permet au pervers narcissique de s'installer durablement dans votre vie.
3. LE SCHÉMA RÉPÉTITIF : VOUS REJOUEZ VOTRE HISTOIRE FAMILIALE
La répétition inconsciente
Si vous attirez « toujours le même type » de personne toxique, ce n'est pas un hasard. C'est ce que Freud appelait la « compulsion de répétition » : nous reproduisons inconsciemment les dynamiques relationnelles de notre enfance, dans l'espoir inconscient de les « réparer ».
Les configurations familiales qui prédisposent
Vous avez peut-être grandi avec :
Un parent pervers narcissique : Vous avez appris enfant à gérer la manipulation, les doubles discours, les inversions victimaires. Cette « compétence » développée pour survivre devient paradoxalement ce qui vous rend capable de tolérer ces comportements chez un partenaire.
Un parent absent émotionnellement : Vous avez passé votre enfance à essayer d'obtenir attention et reconnaissance. Adulte, vous êtes attiré(e) par des personnes qui reproduisent ce même schéma : vous devez « mériter » leur amour, « prouver » votre valeur.
Un parent alcoolique ou instable : Vous avez développé une hypervigilance et une capacité à « gérer » les situations imprévisibles. Le chaos relationnel avec un PN vous semble presque « normal » ou « familier ».
Un parent dépressif ou malade : On vous a appris à vous occuper de l'autre avant vous-même, à mettre vos besoins de côté. Le pervers narcissique réactive ce rôle connu.
Pourquoi vous reproduisez ce schéma
Notre psyché cherche inconsciemment à « résoudre » les blessures anciennes. Vous pensez, sans en avoir conscience : « Cette fois, je vais réussir à le/la faire m'aimer. Cette fois, je vais être assez bien. » Mais avec un pervers narcissique, c'est impossible. La blessure ne peut que s'approfondir.
4. LA CULPABILITÉ EXCESSIVE : VOUS ASSUMEZ CE QUI N'EST PAS VOTRE RESPONSABILITÉ
L'hyperresponsabilité pathologique
Si vous vous posez la question « Pourquoi je les attire ? », c'est déjà révélateur : vous vous sentez responsable de la situation. Cette tendance à vous sentir coupable de tout est précisément ce qui intéresse le pervers narcissique.
D'où vient cette culpabilité ?
Souvent, cette culpabilité excessive provient d'une enfance où :
- On vous rendait responsable des problèmes familiaux
- On vous disait que vous étiez « difficile », « compliqué(e) »
- Vous deviez « faire attention » à ne pas contrarier un parent
- On vous accusait d'être « égoïste » quand vous exprimiez vos besoins
- Vous étiez l'aîné(e) avec trop de responsabilités
Comment le PN exploite votre culpabilité
Le manipulateur pervers sait parfaitement utiliser votre propension à vous sentir coupable :
- Il inverse constamment les responsabilités : « C'est toi qui m'as poussé à bout »
- Il vous reproche vos réactions à SA violence : « Regarde comme tu es agressive »
- Il vous fait porter le poids de ses échecs : « Si tu m'avais soutenu... »
- Il transforme chacune de vos remarques légitimes en « attaque »
Et vous, habitué(e) depuis l'enfance à endosser ce qui n'est pas votre responsabilité, vous acceptez. Vous vous excusez. Vous essayez de faire mieux. Mais rien n'est jamais assez.
5. LE BESOIN DE RÉPARER : VOUS VOULEZ « SAUVER » L'AUTRE
Le syndrome du sauveur
Beaucoup de personnes qui attirent les pervers narcissiques ont développé ce que l'on appelle le « syndrome du sauveur ». Vous avez une profonde conviction, souvent inconsciente, que vous pouvez « sauver » l'autre, le « réparer », le « changer ».
Les origines de ce besoin
Ce besoin de sauver provient souvent de :
- Avoir été l'enfant « parentifié » (qui s'occupait d'un parent en difficulté)
- Avoir grandi avec un parent que vous ne pouviez pas sauver (dépression, alcoolisme, etc.)
- Une profonde croyance que votre valeur dépend de votre utilité aux autres
- Un mécanisme de défense : « Si je peux le réparer, alors je ne suis pas impuissant(e) »
Pourquoi cela ne fonctionne jamais avec un PN
Le pervers narcissique ne veut pas être sauvé. Sa structure psychique perverse est profondément ancrée. Il ne cherche pas à changer, il cherche à dominer. Votre volonté de le « comprendre » et de l' « aider » ne fait qu'alimenter son emprise. Plus vous essayez, plus il vous enfonce.
Témoignage de Marc, 42 ans :
« Elle me disait qu'elle avait été tellement blessée par ses ex, que je pouvais être celui qui allait enfin lui prouver qu'on pouvait l'aimer vraiment. J'ai passé trois ans à essayer de la rassurer, de lui montrer mon amour. Plus je donnais, plus elle en demandait. J'ai fini épuisé, vidé. Elle est partie en me disant que je n'avais jamais vraiment aimé. »
6. LA TOLÉRANCE À LA MALTRAITANCE : VOS SEUILS D'ALERTE SONT DÉSACTIVÉS
Quand l'inacceptable devient acceptable
Si vous avez vécu dans un environnement toxique durant l'enfance, vous avez appris à tolérer des comportements inacceptables. Vos seuils d'alerte, vos « alarmes internes » qui devraient sonner face à la manipulation, ne fonctionnent pas correctement.
Ce que vous normalisez sans vous en rendre compte
- Les insultes « suivies d'excuses »
- Les silences punitifs
- Les crises de colère « passagères »
- Le contrôle « parce qu'il/elle m'aime »
- La jalousie « c'est la preuve de son amour »
- Les critiques « pour votre bien »
- L'isolement « on est mieux tous les deux »
Pour quelqu'un qui a grandi dans un environnement sain, ces comportements déclenchent immédiatement une rupture. Pour vous, ils sont « gérables », « compréhensibles », « normaux par moments ».
Réactiver vos alarmes internes
Le travail thérapeutique consiste notamment à réactiver ces alarmes, à réapprendre ce qui est acceptable et ce qui ne l'est pas dans une relation. Non, ce n'est pas « normal » qu'on vous insulte. Non, ce n'est pas de l'amour quand on vous contrôle. Non, vous n'êtes pas « trop sensible ».
Vous reconnaissez-vous dans ces 6 premiers points ?
Si ces mécanismes résonnent en vous, sachez que vous n'êtes pas seul(e). Des milliers de personnes ont brisé ce cycle grâce à une compréhension approfondie et un accompagnement adapté.
7. LA QUÊTE D'APPROBATION : VOUS CHERCHEZ VALIDATION EXTERNE
Dépendre du regard de l'autre
Si votre valeur personnelle dépend principalement du regard que les autres portent sur vous, vous êtes une cible de choix pour le pervers narcissique. Car il va précisément jouer avec cette validation : vous la donner (phase de séduction), puis vous la retirer (phase de dévalorisation), créant ainsi une dépendance.
Comment se manifeste cette quête
- Vous avez besoin de compliments pour vous sentir bien
- Le silence ou l'indifférence de l'autre vous angoisse profondément
- Vous modifiez vos comportements en fonction de ses réactions
- Vous doutez de vos choix si l'autre désapprouve
- Vous vous sentez « vide » sans reconnaissance externe
Le piège de la validation intermittente
Le pervers narcissique est un expert du « renforcement intermittent » : il vous donne parfois ce que vous cherchez (un compliment, une marque d'affection, une reconnaissance) mais de façon totalement imprévisible. C'est exactement le mécanisme qui crée les addictions les plus fortes.
Vous restez en espérant retrouver ces moments où il vous valorisait, où il vous faisait vous sentir « spéciale ». Mais ces moments se font de plus en plus rares, et vous vous épuisez à les obtenir.
Construire une validation interne
La sortie de ce schéma passe par la construction d'une estime de soi qui ne dépend plus du regard externe. Votre valeur est intrinsèque. Elle ne fluctue pas selon l'humeur ou l'approbation de quelqu'un d'autre.
8. LA CONFUSION ENTRE INTENSITÉ ET AMOUR
Quand le chaos semble passionnant
Si vous confondez intensité émotionnelle et amour véritable, vous êtes particulièrement vulnérable au pervers narcissique. Car ce qu'il offre, c'est précisément de l'intensité : des hauts vertigineux, des bas abyssaux, du drame, de l'imprévisibilité.
Pourquoi cette confusion existe
Vous avez peut-être appris que l'amour devait être :
- Passionné et tourmenté (modèles parentaux conflictuels)
- Difficile à obtenir (on doit le « mériter »)
- Synonyme de souffrance (« on souffre par amour »)
- Intense et exclusif (confusion entre fusion et amour)
Ce qu'est vraiment l'amour sain
L'amour sain, c'est :
- La stabilité, pas le chaos
- La sécurité, pas l'angoisse
- Le respect, pas la domination
- La constance, pas les montagnes russes émotionnelles
- L'autonomie préservée, pas la fusion destructrice
Avec un pervers narcissique, vous vivez dans l'instabilité permanente. Vous confondez cette tension, cette anxiété, ce besoin de « comprendre » avec de l'amour profond. En réalité, c'est de l'emprise.
Témoignage de Claire, 35 ans :
« Avec mon nouveau compagnon, au début, je m'ennuyais presque. Pas de drame, pas de crise, pas de passion dévorante. J'ai failli partir. Puis j'ai compris : je confondais l'amour avec l'adrénaline de la survie. J'avais été conditionnée à croire que si ça ne faisait pas mal, ce n'était pas vraiment de l'amour. »
9. L'ESPOIR QUE « CETTE FOIS CE SERA DIFFÉRENT »
Le piège de l'espoir
Si vous attirez les pervers narcissiques à répétition, c'est peut-être parce que vous espérez inconsciemment que « cette fois, ce sera différent ». Cette fois, vous allez réussir à être aimé(e) comme vous le méritez. Cette fois, votre amour va suffire à le changer.
La pensée magique
Cette croyance relève de la « pensée magique » : l'idée que si vous êtes assez bien, assez patient(e), assez compréhensif(ve), assez aimant(e), alors l'autre va forcément finir par vous aimer correctement.
Malheureusement, ce n'est pas ainsi que fonctionne la structure perverse. Le problème n'est pas que vous ne soyez pas « assez » quelque chose. Le problème est que l'autre est incapable d'aimer sainement.
Accepter l'impossible
La sortie de ce schéma répétitif passe par l'acceptation d'une réalité douloureuse : on ne peut pas changer un pervers narcissique. Ni par l'amour, ni par la patience, ni par la compréhension. Sa structure psychique est fixée.
Tant que vous entretenez cet espoir, vous resterez vulnérable. Le jour où vous acceptez pleinement cette vérité, vous pouvez enfin vous protéger.
ALORS, EST-CE QUE JE LES ATTIRE VRAIMENT ?
La vérité nuancée
Non, vous ne les « attirez » pas au sens où vous seriez responsable de leur comportement. Le pervers narcissique choisirait n'importe quelle personne vulnérable.
Cependant, oui, il existe en vous des configurations psychologiques qui rendent la rencontre avec ce type de personnalité plus probable et l'emprise plus facile à installer. Ces configurations ne sont pas votre « faute ». Elles sont le résultat de votre histoire, de vos blessures, de vos mécanismes de survie.
Ce n'est pas une fatalité
La bonne nouvelle ? Ces schémas peuvent se travailler. Vous pouvez :
- Identifier et soigner vos failles narcissiques
- Réapprendre ce qui est acceptable dans une relation
- Construire une estime de soi stable
- Développer vos alarmes internes
- Sortir du rôle de sauveur
- Cultiver une validation interne
- Comprendre ce qu'est vraiment l'amour sain
C'est le travail thérapeutique que nous menons ensemble lorsque vous venez consulter.
COMMENT BRISER CE CYCLE ?
1. Prendre conscience
La première étape est celle que vous êtes en train de faire : comprendre pourquoi cela vous arrive. Cette prise de conscience est fondamentale. Vous ne pouvez pas changer ce que vous ne comprenez pas.
2. Travailler sur vos blessures originelles
Un travail psychothérapeutique ou psychanalytique approfondi permet de revisiter ces blessures d'enfance qui créent ces vulnérabilités. Il ne s'agit pas de « guérir » au sens médical, mais de comprendre, d'intégrer, de transformer.
3. Apprendre à reconnaître les signaux précoces
Développer votre capacité à identifier les comportements manipulatoires dès les premières semaines d'une relation. Les pervers narcissiques laissent toujours des indices au début, mais nous les minimisons souvent.
4. Construire des frontières saines
Apprendre à dire non, à poser vos limites, à protéger votre espace psychique. Les frontières sont l'antidote à l'emprise.
5. Cultiver la solitude positive
Être bien avec vous-même, ne plus avoir peur d'être seul(e). Tant que vous craignez la solitude, vous accepterez des relations toxiques plutôt que rien.
6. Vous entourer de relations saines
Réapprendre ce qu'est une relation équilibrée en cultivant des amitiés saines, des relations familiales respectueuses. Le cerveau a besoin de nouveaux modèles pour remplacer les anciens schémas.
CONCLUSION : DE LA COMPRÉHENSION À L'ACTION
Si vous vous êtes reconnu(e) dans ces 9 points, sachez que vous n'êtes ni seul(e), ni condamné(e) à répéter ce schéma. Des milliers de personnes avant vous ont réussi à briser ce cycle. Vous le pouvez aussi.
La compréhension est la première étape. L'action est la suivante.
Vous n'attirez pas les pervers narcissiques parce que vous seriez « faible » ou « défaillant(e) ». Vous avez simplement développé, pour survivre à votre histoire, des mécanismes qui deviennent des vulnérabilités dans vos relations adultes. Ces mécanismes peuvent se transformer.
Le chemin sera parfois difficile. Vous devrez affronter des vérités douloureuses sur votre enfance, sur vos croyances, sur vous-même. Mais au bout de ce chemin, il y a la liberté : celle de choisir des relations saines, celle d'être aimé(e) pour ce que vous êtes, celle de ne plus avoir peur.
RESSOURCES POUR ALLER PLUS LOIN
📚 Mon Pack Intégral « Comprendre et Sortir de l'Emprise »
Si vous souhaitez approfondir ces questions et accéder à une compréhension complète du fonctionnement du pervers narcissique et des mécanismes de l'emprise, j'ai créé un Pack Intégral de 8 livres (2000 pages) qui couvre tous les aspects :
- Reconnaître le pervers narcissique (signes, comportements, stratégies)
- Comprendre l'emprise psychologique
- Sortir de la relation toxique
- Se reconstruire après
- Protéger vos enfants
- Gérer le divorce et les aspects juridiques
Paiement fractionné disponible à partir de 100€ via Oney Bank
💬 Consultation personnalisée
Si vous sentez que vous avez besoin d'un accompagnement individuel pour travailler sur ces schémas répétitifs, je propose des consultations en cabinet (Paris, Montpellier) ou en visioconférence pour tous les francophones dans le monde.
QUESTIONS FRÉQUENTES
Q : Est-ce que je vais attirer des PN toute ma vie ?
Non. Avec un travail thérapeutique approprié, vous allez développer de nouvelles « antennes » qui détectent les comportements toxiques rapidement. Vous apprendrez à poser des limites dès les premiers signaux. Ce n'est pas magique, c'est un apprentissage, mais c'est possible.
Q : Si j'ai grandi avec un parent PN, est-ce que je suis condamné(e) ?
Absolument pas. Avoir grandi dans cet environnement vous donne même, paradoxalement, certains atouts une fois que vous avez fait votre travail thérapeutique : vous connaissez intimement ces mécanismes. Vous pouvez devenir expert(e) dans leur détection.
Q : Mon/ma partenaire actuel(le) est-il/elle vraiment un(e) PN ou est-ce moi le problème ?
Si vous vous posez cette question, c'est déjà révélateur. Dans une relation saine, on ne doute pas constamment de sa perception de la réalité. Le doute permanent est un symptôme de l'emprise (gaslighting). Un travail avec un professionnel peut vous aider à clarifier la situation.
Q : Combien de temps faut-il pour « guérir » de ces schémas ?
Il n'y a pas de durée standard. Cela dépend de la profondeur des blessures, de votre engagement dans le travail thérapeutique, de votre situation actuelle. Comptez néanmoins plusieurs mois à quelques années pour un travail en profondeur. Mais les premiers changements peuvent être perceptibles dès les premières semaines.
Pascal Couderc
Psychanalyste - Psychologue clinicien
35 ans d'expérience - Spécialiste des relations toxiques et de l'emprise narcissique
Consultations à Paris, Montpellier et en téléconsultation
Article mis à jour le 13 novembre 2025